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mythes sur la course à pied
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Les coachs Campus démontent 6 mythes sur la course à pied

Au mois d’octobre, la team Athletes Running Club s’est associée à Campus, une plateforme d’entraînement qui propose des programmes sur-mesures adaptés à tes objectifs. Dans cet article, les coachs Campus démontent 6 mythes populaires sur la course à pied !

Courir à plusieurs

Mythe #1 : “Il faut s’étirer avant les séances pour s’échauffer et après pour récupérer”

L’image du coureur débutant qui s’étire avant ou après sa séance de course à pied est très populaire, le pied sur la rambarde, penché en avant, on la voit partout. Alors est-ce véritablement utile ?

Les étirements réalisés passivement, c’est-à-dire le fait de tenir une position statique, sans mouvement, ne sont pas un bon moyen de t’échauffer. En revanche, des étirements dynamiques peuvent être pertinents, car ils permettent au corps de récupérer une amplitude de mouvement dont il a besoin, en particulier lorsqu’on lui demande de courir vite. Donc les étirements dynamiques type balancées de jambes ou talons-fesses sont un bon moyen de t’échauffer.

Et après l’entraînement ? Aucun résultat scientifique significatif, mais si tu as l’impression que ça te fait du bien, vas-y. A faible intensité, peu longtemps si c’est juste après la séance.

Mythe #2 : “Il faut boire pour éviter les crampes”

On a longtemps lié déshydratation et crampes. En réalité, c’est plutôt un mythe ! Les études montrent aujourd’hui que les douleurs musculaires type crampes ne semblent pas forcément liées à la déshydratation. Il n’y aurait pas de lien entre l’apparition des crampes et la masse d’eau perdue lors d’une séance. En revanche, faire du renforcement musculaire semble être un moyen bien plus puissant de prévenir les crampes !

Flask pour boire en trail

Mythe #3 : “No pain no gain : le seul chemin vers la victoire”

En course à pied, ce principe ne fonctionne pas ! Et oui, ceux qui s’entraînent trop dur ne font pas long feu car ils se blessent. Il existe une forte corrélation entre le volume d’entraînement effectué et la performance, mais il n’y a pas de corrélation entre le volume d’entraînement à haute intensité et la performance. C’est notamment lié au fait que trop d’intensité entraîne bien souvent la blessure et donc l’arrêt temporaire de l’entraînement.

Mythe #4 : “Les plans d’entraînement trop longs nous font arriver en forme trop tôt”

Ça peut être le cas si le plan d’entraînement est mal construit. Un bon plan (par exemple les plans Campus 🙂) intègre une mise en charge très progressive. Les premières semaines du plan sont faciles, on prend le temps de développer des qualités qu’on n’a pas le temps de développer sur des plans plus courts, et cette base va ensuite nous permettre d’attaquer des cycles plus spécifiques avec du seuil et de l’allure de course notamment, pour faire monter la forme petit à petit.

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Pour garder la motivation tout au long de ton entraînement, découvre la box Athletes Running Club ! Des équipements de qualité qui te garantiront un boost de motivation toute l’année.

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Mythe #5 : “Faire des côtes ou de la basse cadence à vélo, c’est pareil que du renforcement musculaire”

Récupération active vélo

Et non, ça ne fonctionne pas comme ça. Sur des séances de côtes, on n’a pas les mêmes capacités d’amplitude articulaire qu’avec du renforcement musculaire, on n’a pas la même possibilité d’isoler le travail d’un muscle, on n’applique pas la même contrainte mécanique et métabolique, et par conséquent on n’obtient pas les mêmes bénéfices. Ce sont des activités complémentaires, mais qui ne se remplacent pas !

Mythe running #6 : “Je peux remplacer mes footings par du vélo”

Pour le cœur, les poumons et tout le système cardio-respiratoire, en effet, c’est à peu près la même chose. En revanche, du point de vue musculaire, ça ne se substitue pas du tout ! Les contraintes mécaniques imposées par une séance de vélo sont largement moins importantes que lors d’un footing, cela est lié au fait que le vélo est un sport porté. Les muscles engagés dans les deux disciplines ne sont ni exactement les mêmes (même si ça reste des muscles “de la jambe”), ni contractés de la même manière, ni dans la même amplitude. Donc faire du vélo c’est top pour contribuer à développer tes capacités, mais ça ne remplacera jamais totalement tes séances à pied.

Tu souhaites en apprendre plus ?

Découvre la vidéo complète et d’autres contenus sur la chaine Youtube de Campus :

Pour obtenir ton programme d’entraînement personnalisé, rends-toi sur le site de Campus. Notre blog Athletes Running Club propose également plein de conseils pour progresser en running.