
Elle termine la SaintéLyon enceinte d’un mois et demi – Récit de notre ambassadrice Méloée
Chez Athletes running club, nous avons la chance de compter parmi nos ambassadrices Méloée, passionnée de trail et de course à pied, mais aussi jeune maman depuis juin 2025. Originaire de Savoie, Méloée partage depuis deux ans sur TikTok et Instagram ses entraînements, ses défis sportifs et sa vie entre montagne et famille.
Son objectif ? Montrer que le sport est un véritable allié pour le corps comme pour l’esprit, et qu’il est accessible à toutes et tous, peu importe le niveau ou les circonstances.

Aujourd’hui, elle nous raconte une expérience incroyable : sa participation à la SaintéLyon 2024, l’un des ultratrails les plus mythiques de France… alors qu’elle était enceinte d’un mois et demi. Voici son récit.
De « je déteste courir » à l’envie d’un ultra

Il y a quelques années, je fuyais la course à pied. Et pourtant, en novembre 2024, j’ai parcouru 82 km de nuit sur l’une des courses les plus emblématiques du pays : la SaintéLyon.
C’était bien plus qu’un défi sportif : une aventure humaine, un dépassement de soi, et une victoire partagée avec mon amie Laura. Ce qui rend cette course encore plus particulière, c’est que je l’ai courue enceinte d’un mois et demi. Un choix pleinement assumé, qui a donné à cette aventure une saveur unique.
Comment tout a commencé
J’ai toujours été sportive, mais courir ne me plaisait pas. Plus jeune, je trouvais cela monotone, presque une punition. Puis un jour, Laura me lance : « Et si on faisait la SaintéLyon ensemble ? » 82 km. De nuit. En hiver.
J’avais couru au maximum 46 km dans ma vie. Cette idée me faisait peur… donc j’ai dit oui. Une fois inscrite, pas question de faire machine arrière. Quand je m’engage, je vais jusqu’au bout.
Une nuit hors du temps

30 novembre 2024 – 23h : le départ est donné.
L’ambiance est magique : musique, frontales à perte de vue, une foule galvanisée par l’évènement.
Les premiers kilomètres passent vite. On est prêtes, on rigole, on admire la mer de lumières.
Au lever du jour, après des heures de course nocturne, le soleil transforme l’horizon. Moment suspendu.
À partir du 60ᵉ kilomètre, le corps souffre. Les jambes brûlent, le souffle se fait court, mais le mental prend le relais. Chaque pas devient une décision. Et chaque décision nous rapproche de notre objectif.
Une ligne d’arrivée chargée de sens

Les derniers kilomètres dans Lyon semblent interminables. Mais au bout, il y a cette arrivée que nous avons tant imaginée.
Nous franchissons la ligne main dans la main, 82 km plus tard, avec un mélange de fatigue et d’émotions intenses.
Cette ligne d’arrivée avait déjà tout d’un exploit… mais elle symbolisait aussi une victoire plus personnelle : j’avais couru cette SaintéLyon avec une nouvelle vie qui commençait en moi.
Ce que j’en retiens
Cette aventure m’a appris qu’avec la volonté, tout est possible.
Elle m’a montré qu’on peut franchir des limites qu’on pensait infranchissables.
Aujourd’hui, un nouveau défi m’attend : reprendre la course après la grossesse. Et comme toujours, je le relèverai avec passion et détermination, pour inspirer d’autres femmes à croire en leurs capacités.
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